Blog de Denis JEANT
iPad, Skype et LightLoupe en reportage
- 11 juillet 2013
- Publié par : Denis JEANT
- Catégorie : Blog de Denis JEANT

Une tablette de type iPad commercialisée par Apple® présente l’avantage d’être plus légère et moins encombrante qu’un ordinateur portable. C’est appréciable quand on prend l’avion, avec toutes les restrictions de poids de bagages que nous imposent les compagnies aériennes (voir l’article: “Guide anti-galère pour prendre l’avion” paru dans le hors-série sur le voyage du magazine Compétence Photo).
La tablette est bien pratique même si elle n’est pas un véritable ordinateur: ne gère pas le multitâches, clavier virtuel (clavier sans fil en option), pas de connexion USB, mémoire plus limitée, impossibilité de changer certains de ses composants ou caractéristiques. Pour ma part, mon Ipad2 me sert à communiquer en déplacement ou reportage, via Skype, à relever mes e-mails, à faire de la recherche ou des réservations sur Internet. Par exemple, avec Skype, en reportage en Australie, vous pouvez communiquer gratuitement avec la France, en audio/vidéo malgré la distance. Seul le décalage horaire et la qualité de la bande passante de votre connexion Internet restent des facteurs limitants. Pour cette raison, disposer d’une connexion Wifi est devenu pour moi un critère de sélection d’hébergement, plus particulièrement à l’étranger.
Quand je suis en reportage photo, j’utilise aussi mon iPad2 pour visualiser mes photos. L’écran est d’une taille plus confortable que l’écran arrière minuscule de mon reflex numérique. J’utilise avec satisfaction le logiciel LightLoupe de Boinx Software (éditeur allemand) pour iOS. Il était disponible en anglais et allemand pour 4,49 euros sur l’App. Store. Il nécessitait iOS 4.2 ou une version ultérieure pour fonctionner. Il est suffisamment simple à utiliser pour ne pas poser de difficulté même si le photographe ne maîtrise pas la langue de Shakespeare ou la langue de Goethe.
Il gère vos photos depuis vos albums, même si elles sont au format RAW. Il me permet de vérifier la netteté en zoomant à 100%, de contrôler la qualité de l’exposition (zones surexposées), les trois courbes RVB, les EXIF afin de m’assurer de la qualité technique des photographies. Si nécessaire, je peux les refaire sur le terrain. J’ai abandonné l’idée d’assurer le post-traitement en reportage. L’organisation, le repérage, la prise de contacts, la préparation du matériel, les déplacements parfois en mer à la journée, les prises de vues occupent suffisamment mon temps pour ne pas me rajouter une contrainte supplémentaire. Je ne travaille pas dans le domaine de l’actualité et réalise des sujets dits “froids” pour la presse ou pour l’édition qui peuvent attendre quelques semaines, voir des mois pour être publiés. Je préfère réaliser le post-traitement après le reportage, dans de bonnes conditions de travail, avec un bon écran calibré. Pour finir, ce dernier, une fois de retour, me permet de voyager de nouveau et de revivre mon reportage, cette fois-ci en images…

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Auteur :Denis56

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